Notre vision. Où nous voulons être en 2028

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Logo du projet régional de santé des Pays de la Loire 2018 2022
Le Projet régional de santé est l'affaire de tous ; porteurs de politiques publiques, professionnels de santé, habitants des Pays de la Loire.

Onze résultats attendus du PRS ont été identifiés en septembre 2016, lors d’un séminaire de travail avec les instances de démocratie sanitaire, puis partagés avec les partenaires de la région.

L’enjeu de l’exercice consistait à se projeter dans l’avenir en dessinant collectivement un fonctionnement idéal attendu du système de santé régional, répondant aux attentes des acteurs, des usagers et des populations. C’est en mesurant les écarts entre la réalité d’aujourd’hui et cet idéal projeté que nous pouvons définir les orientations stratégiques à dix ans du PRS si nous voulons qu’il puisse relever les défis, anticiper l’avenir et tracer un chemin pour accompagner les évolutions attendues du système de santé.

La santé est reconnue comme un bien commun. Par conséquent, les orientations de la politique de santé, comme des politiques favorables à la santé, doivent se construire dans un environnement favorable à la démocratie. Le PRS doit veiller aux conditions dans lesquelles se met en œuvre la démocratie sanitaire. Elle passe par l’établissement de relations de confiance entre les acteurs et les institutions au niveau régional et par la reconnaissance de l’expression de chacun.

La santé est également une ressource pour conduire et construire sa vie. Par conséquent : le PRS porte un objectif d’émancipation des personnes grâce à la santé ; le droit à la santé pour tous est porté par le PRS.

Les services de santé contribuent à la santé dans toutes ses dimensions, promotion, prévention, soins et accompagnements.

Cependant, comme les déterminants de santé relèvent de multiples champs, la promotion de la santé passe par la promotion de politiques favorables à la santé bien au-delà de l’organisation des soins et des accompagnements.

La santé est une ressource pour conduire sa vie.

Les structures de prévention et promotion de la santé, les services de soins et d’accompagnements y contribuent dans un souci constant d’émancipation et de responsabilisation.

S’appuyant sur l’éducation à la santé, leur intervention a pour objectif de permettre des choix éclairés favorables à la santé et de renforcer les compétences personnelles et relationnelles. Le citoyen est reconnu comme le premier acteur de sa santé.

Il est en capacité de faire valoir ses droits. Il est également en pleine connaissance de ses devoirs pour utiliser à bon escient des ressources en santé relevant d’un bien collectif.

La qualité de la communication et de l’information renforce la confiance de la population dans le système de santé régional.

Les dispositifs existants ont une lisibilité réelle pour les usagers qui peuvent dès lors s’en saisir. L’information est rendue disponible et les personnes sont en capacité de se l’approprier.

Le système de santé est simplifié et favorise une meilleure orientation dans le système de santé : usagers et proches savent où appeler, à quel service s’adresser en fonction de leurs besoins.

L’accessibilité des dispositifs disponibles est favorisée.

Les réponses sont accompagnées, adaptées au projet de vie et librement choisies.

La dignité et le droit des personnes sont respectés. Le projet de vie et l’individualisation des prestations en sont un outil. Les souhaits exprimés quant à la fin de vie sont respectés.

L’aménagement de la cité et du territoire, l’organisation de ses services à la population et des déplacements sont pensés dans le souci de favoriser la vie autonome des personnes les plus vulnérables.

D’une façon ou d’une autre, chaque enfant en situation de handicap va à l’école. La volonté de rester chez soi est respectée.

Le domicile est au cœur de la prise en charge de la personne. Son adaptation est favorisée si elle est nécessaire.

La majorité des prestations se font en ambulatoire, à domicile, coordonnées par l’équipe de soins primaires et, ou d’accompagnement.

Lorsqu’ils sont le domicile de la personne, les établissements contribuent à l’autonomie et à l’inclusion sociale de leurs résidents.

Les inégalités d’accès et inégalités de santé se réduisent.

Le taux de renoncement aux soins est abaissé.

Les professionnels de santé primaire sont accessibles pour tous sur tous les territoires.

Le reflux des installations des professionnels de premier recours s’est inversé.

La continuité des soins et la permanence des soins sont garanties sur tout le territoire.

L’offre est organisée au-delà de la simple proximité. Un accès gradué aux soins spécialisés est organisé sur les territoires et les délais de consultations ou d’avis des médecins spécialistes améliorés.

Les réponses d’accompagnement sont construites autour du projet de vie personnalisé. Elles s’adaptent à son évolution au cours de la vie en particulier aux périodes charnières.

L’approche globale de la santé par les politiques publiques décloisonne les institutions, leur régulation et leur financement et garantit la continuité des parcours.

Les pratiques professionnelles ont évolué vers plus de qualité et de sécurité des soins, plus de prévention et des accompagnements, plus de coopération entre professionnels et plus de participation de l’usager.

Le système de soins est organisé. Il permet l’identification rapide des réponses sanitaires adaptées à chaque situation et leur adaptation au fil de son évolution.

L’orientation et l’accès aux urgences sont améliorés.

Les coopérations interprofessionnelles se développent et démontrent efficacité et efficience.

Le contenu du dossier médical et social est partagé, actualisé utilisé par les professionnels et les usagers. Ces derniers se l’approprient et peuvent y exercer leur contrôle.

Les professionnels de santé contribuent aux innovations et aux évolutions de prise en charge.

La région conserve et amplifie son avance dans le développement de la chirurgie ambulatoire. Elle innove et développe l’activité ambulatoire dans les autres champs.

La télémédecine est bien développée dans la région. Elle est adoptée partout où elle améliore l’accès aux soins et aux avis spécialisés.

Une approche par territoire permet d’adapter l’action au plus près des réalités de chaque territoire.

Les territoires de la région sont solidaires.
Les métropoles viennent en appui de zones moins favorisées. Une stratégie d’actions spécifiques est conduite envers les territoires périphériques et contribue à leur désenclavement.

Les zones identifiées comme fragiles bénéficient de structures de coopération pluri professionnelles.

Tous les acteurs sont au service de la santé et le patient en est le premier acteur.

Les politiques publiques favorables à la santé sont conçues et mises en œuvre de façon coordonnée.

La convergence des politiques publiques concourt à la prévention et à la promotion de la santé en agissant sur l’ensemble des déterminants de santé. Les projets d’urbanisme sont pensés pour être favorables à la santé et font l’objet d’évaluation d’impact en santé lors de leur conception. Le risque lié au radon est pris en compte.

La mortalité évitable a baissé dans la région.

Des environnements de vie favorables à la santé sont promus dans les villes et les espaces ruraux. La réduction de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique issue notamment des déplacements, des moyens de chauffage et de l’usage des pesticides est réelle.

La prévention de la santé au travail s’est développée.

Les risques environnementaux sont anticipés et prévenus : une démarche de responsabilité sociale et environnementale est mise en œuvre dans les établissements et services de santé. Les plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau d’alimentation sont mis en œuvre.

La région reste identifiée comme une région où il fait bon vivre car il a été pris en compte les inégalités sur les territoires et l’action sur les déterminants à risque de détérioration.

Les populations les plus fragiles ont accès aux actions de prévention. L’accès à des dispositifs adaptés à la complexité de leur situation est facilité et vise leur retour à l’offre de santé de droit commun.

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